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Le Comice Horticole - le Jardin Fruitier

De l'Académie d'Angers au Comice Horticole

L'ancienne Académie d'Angers fondée en 1685 et le Bureau d'Agriculture créé en 1761 sont reconstitués en 1828 sous le nom de Société royale d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers.

Le développement de l'horticulture amène les membres de la Société à ouvrir en 1834 un jardin-école, grâce à la concession que lui en fait la municipalité. Millet de La Turtaudière, secrétaire général de la Société d'Agriculture, est nommé directeur du jardin.


Le Jardin Fruitier (1895)
Le jardin fruitier en 1895
Archives municipales d'Angers

Puis une section à part, ébauche de la future Société d'Horticulture, est créée le 2 septembre 1838 au sein de la Société d'Agriculture. Elle reçoit le nom de Comice horticole et a pour président le directeur du jardin fruitier.

Deux commissions permanentes sont nommées pour examiner les nouvelles fleurs et les nouveaux fruits qui seront obtenus dans le département, en faire la description technique et en assurer la propriété à leur premier cultivateur. Tous les soins sont apportés à améliorer la culture de l'arbre fruitier et à en augmenter les variétés.

De toute l'Europe affluent les variétés de fruits pour constituer ce jardin-école, le Jardin Fruitier.

En 1852, le jardin compte dans ses collections 636 poiriers, 437 vignes, 280 pommiers, 80 pruniers, 58 pêchers, 48 cerisiers, une centaine de groseilliers, 20 abricotiers et 5 amandiers.


En parallèle au Jardin Fruitier d'Angers, la même Société d'Agriculture (Industrielle) crée à Saumur le "Comice Agricole" et obtient en 1840 la jouissance des terrasses et des jardins des Récollets pour y créer un jardin botanique et développer l’étude des variétés de la vigne et du mûrier. Auguste Courtiller en est désigné Directeur. Avec le temps, la collection de vignes à Saumur comprenait près de 1500 variétés de vignes.

Dans un premier temps, Millet est secondé dans ses recherches de nouveaux fruits par le jardinier du Comice, par AP. Audusson (aidé par Lebreton père) jusqu'à sa mort survenue en 1845. Hilaire Dhommée prend alors le relais. Sont obtenues, en 1847 la poire Beurré (dénommée Beurré Millet en 1849), la Fondante du Comice en 1849 et surtout, la même année, la poire Doyenné du Comice origine, ainsi baptisée à cause de son excellence. Elle est souvent considérée comme la meilleure poire du monde. Une plaque placée à l’entrée du jardin actuel (Jardin des Beaux-Arts), rappelle cette obtention.

Poire du Comice
Poire du Comice d’Angers
"Album-atlas de pomologie" (Millet de La Turtaudière)
Société d’Horticulture d’Angers et de Maine-et-Loire.

Pendant ses 26 ans d'existence seulement deux Présidents du Comice Horticole se seront succédés à sa tête :

  1. Pierre-Aimé Millet de la Turtaudière (1838-1858)
  2. André Leroy (1858-1864)

Il devient en 1864 la Société d'Horticulture d'Angers et de Maine-et-Loire.
C'est à ce moment qu'André Leroy devient son Directeur (très brièvement). Charles Drouard lui succèdera. Puis en 1878, ce fut M. de La Devansaye. Sa fille a fait don à la Société d'Horticulture de son importante bibliothèque horticole. Elle est toujours à la Société d'Horticulture, à l'Arborétum Gaston Allard.

Les buts que s'était fixés le Comice Horticole, notamment par le biais de sa commission permanente dédiée aux fruits, étaient semblables à ceux de l'Association "Les Croqueurs de pommes" :

"rechercher et identifier des variétés fruitières anciennes"

Il suffit de se référer aux inventaires de Millet. Son ouvrage "Pomologie de Maine-et-Loire" en est un exemple.

"sauvegarder le patrimoine génétique fruitier"

Le Jardin Fruitier en était la parfaite illustration.

"informer et éduquer le public"

Le "Jardin Fruitier" était aussi un jardin-école. Il était un centre de formation directe sur le terrain.

Programme de formations du Comice (1850)
Programme des formations proposées par le Comice poour l'année 1850.
Travaux de la Société Horticole du Maine-et-Loire - vol. 31 p 95 (1851)

"promouvoir des variétés méritantes"

Les fruits d'avant le XIXème n'étant souvent pas d'aussi bonne qualité que ceux qui ont été obtenus ensuite, le Comice n'avait guère le choix qu'en d'en créer de nouveaux pour pouvoir les promouvoir ensuite. Ainsi est née la poire "Doyenné du Comice". La présente section locale des "Croqueurs" n'a évidemment pas cette ambition.



On y présentait beaucoup de variétés fruitières. Elles étaient placées "sur le bureau" pour y être dégustées.
Mais elles n'étaient en rien enregistrées, validées par le Comice.  
Pour qu'elles le soient, après avoir été jugées méritantes, on entraient alors dans un processus de quelques années.