Cette liste répertorie les poiriers qui ont
été au minimum une fois décrits dans les ouvrages
de pomologie.
Pour diverses raisons beaucoup de variétés sont
tombées dans l'oubli. Références bibliographiques
variété
cultivée au verger - variété
perdue (à retrouver)
Variétés
obtenues par l'INRA à Beaucouzé :
Général Leclerc (1974), Homored®,
Bautomne-Sérénade®, Bauroutard-Dairain,
Angélys® (2000)
(+ porte-greffe Pyriam)
Le poirier est traditionnellement cultivé en Anjou
depuis des siècles.
Aussi loin qu'on puisse remonter, les traces écrites font
état d'une importante activité autour de cet arbre.
Vers 1860, on expédiait par train environ 2000 tonnes
de ce fruit, majoritairement des poires Williams mais aussi des
Bonne-Louise, Duchesse d'Angoulême, etc...
Toutefois, des variétés typiquement angevines
étaient aussi prisées telles que la poire
Plantagenêt, Duchesse de Brissac, Bon-Roi-René... Autant
de variétés qui sont aujourd'hui tombées dans
l'oubli.
Alors qu'aujourd'hui le rapport pomme/poire est de 95 % en faveur de
cette première, au début du XXème
siècle la culture de la poire y occupait une place
prépondérante. La surface de culture
consacrée aux poiriers était 4 fois
supérieure à celle des pommiers.
La présence massive de poiriers en Anjou ne s'explique
pas uniquement par le fait que cet arbre pousse
particulièrement bien dans la région.
La région répondait simplement à la demande. Il se
trouve que depuis des siècles on préférait souvent
consommer des poires.
Le pomme était pourtant un des fruits mangé au
quotidien dans les campagnes.