Les
scientifiques s'intéressent actuellement à une
plante carnivore venue du Canada. Elle pourrait
être une solution face à l'invasion de frelons
asiatiques qui détruisent des ruches entières
d'abeilles.
La presse locale en a
fait écho.
Au Jardin des
plantes de Nantes, en animant des ateliers pour la grand-public, on a
constaté par hasard dans ses urnes, la
présence en nombre de ces hyménoptères
indésirables, morts, en phase de digestion.
200 fleurs ont ainsi été examinées. On n'a jamais
observé d'abeilles piégées,
pas de frelon européen mais quasi uniquement que
des frelons
asiatiques (+ qqes mouches).
La plante en
elle-même, quoique efficace, ne pourra jamais
répondre au problème posé. Au maximum,
on estime qu'elle arriverait à piéger au maximum une cinquantaine d'individus.
On
est bien loin des 3000 que comporte chaque colonie.
La Sarracenia ne serait donc pas la panacée. Il s'agit d'une
plante de
tourbière, originaire d'Amérique
du Nord, incompatible avec 98 %
des sols français.
L'espoir
réel réside toutefois dans la substance
qu'émet
cette plante.
Son piège est redoutablement efficace. Quelle est la molécule qu'elle émet qui attire uniquement ces
destructeurs ? Quelle est cette phéromone
irrésistible ?
Reste
à l'identifier, la
synthétiser puis,
pourquoi pas, l'intégrer à des appats.
Actuellement, on apprécie ceux qui,
transportés dans le nid pour nourrir les larves, bloque le
développement de ces dernières qui finissent par avorter.
Il parait qu'une colonie est ainsi éradiquée en
quelques jours.
L'Université
de Tours l'étudie mais ce peut-être long.
Le
problème que pose cet insecte, pour lequel ses
prédateurs naturels sont restés en Asie, devient
ingérable.
L'apiculteur arrivera peut-être à protéger ses
ruches mais c'est alors la faune sauvage qui en patira d'autant plus.
Pour l'instant, nous ne disposons pas de moyen de lutte efficace.
Le piégeage pour attirer la bestiole et la noyer par le
moyen d'un cocktail vin-sirop..., s'avère quasiment
inutile (cette méthode peut paraitre efficace mais en
réalité n'arrive qu'à piéger au
maximum 1 frelon sur 10)
et
lorsqu'il est utilisé sans précaution devient
un
destructeur implacable de la faune secondaire.
La solution efficace reste à inventer.
A suivre...
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