À l’ouest, le Massif
Armoricain. : on y trouve les sols les plus anciens,
essentiellement des schistes, gneiss et du granite. Il s'agit d'une
région d'élevage, aux terres acides.
Mines et carrières ont suivi les veines de cette formation
géologique pour en extraire l’ardoise, entre
Noyant-la-Gravoyére et Trélazé, le fer
dans la région de Segré et de Candé,
le granit dans le Béconnais ou St-Macaire en Mauges,
l’or à St-Pierre Montlimart, l’uranium
dans la partie sud-ouest, à la frontière de la
Loire-Atlantique (St-Crespin sur Moine).
À l’est, le Bassin
Parisien : le Saumurois et le Baugeois sont
constitués de sols calcaires, principalement des sables, des
grès, du tuffeau et des faluns coquilliers. Dans cette
partie du département, on y a exploité le charbon
dans le Layon. Mais surtout le tuffeau y a été
très largement extrait pour la construction
d’églises, de châteaux et
d’habitations. Son exploitation intensive est à
l’origine d’innombrables galeries souterraines dont
on ne mesure pas encore précisément la longueur
ni la délimitation topographique.
De même, on y a aussi largement exploité le falun
dans la région de Doué-la-Fontaine. Cette
activité a donné naissance à de
grandioses chambres dites « cathédrales
» avec des voûtes culminant à plus de 20
mètres.
Les Vallées alluvionnaires
: situées naturellement au niveau des cours d'eau, un
troisième ensemble géologique distinct
constitué de terrains "fluviatiles" se dégage.
Ces sols sont composés de limons
déposés récemment (à
l'échelle géologique) .
Cet ensemble est d'autant plus important que le département
est particulièrement arrosé. Cette partie est
souvent dédiée aux cultures dites
"spécialisées", fragiles (horticulture,
maraichage, etc). Concernant l'arboriculture fruitière on y
trouve la majorité de la culture des porte-greffes, jeunes
arbres encore fragiles.
|
Le
département possède de plus
une singularité géologique, la "faille du Layon"
situé à l"exacte limite entre le Massif
Armoricain et le Bassin parisien, au profil géologique
complexe. Durant des siècles, on y a produit de la chaux, Y
était exploitées donc des carrières de
calcaire et de houille. La liste n'est pas exhaustive : houille
à St-Georges sur Layon, calcaire à St-Aubin de
Luigné et dans la région de
Doué-la-Fontaine, fours à chaux à
Chalonnes-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Thouarcé, etc. |